Philippe Wittner
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Sensible à la beauté et aux mystères de la nature, j’explore les forêts qui m’entourent depuis mon enfance. C’est à partir de l’année 2000, que je ressens le besoin de garder un lien concret de ces lieux magiques traversés au hasard de mes randonnées. Ma perception et mon sens de l’observation, aiguisés au fil des années, me permettent de découvrir des excroissances particulières aux arbres. Elles sont souvent la conséquence d’une réaction due à une blessure ou à une gêne parasitaire. C’est ain1
Sensible à la beauté et aux mystères de la nature, j’explore les forêts qui m’entourent depuis mon enfance.
C’est à partir de l’année 2000, que je ressens le besoin de garder un lien concret de ces lieux magiques traversés au hasard de mes randonnées.
Ma perception et mon sens de l’observation, aiguisés au fil des années, me permettent de découvrir des excroissances particulières aux arbres.
Elles sont souvent la conséquence d’une réaction due à une blessure ou à une gêne parasitaire.
C’est ainsi que je me mets à "cueillir" les premières "boules" qui se développent sur les troncs ou sur les branches.
Excepté une vingtaine d’entre elles, toutes ces pièces proviennent d’une même région, d’environ 100-150 kilomètres carrés dans le Jura Vaudois (Suisse), que j'ai parcouru dans tous les sens jusqu'en 2006.
Prélevées à la main, elles sont toujours accessibles à ma hauteur.
J’en ai accumulé plusieurs centaines. Leur taille moyenne va de 0.5cm à 20cm de "diamètre".
Ces trésors s’offrent à l’état brut.
L’envie de les mettre en valeur s’impose et devient une évidence.
Ce travail révèle des textures et des formes, parfois étonnantes, qui se cachent sous les manteaux d’écorce, les impuretés et les pourritures dont je les dépouille. Leur forme initiale est ainsi toujours préservée.
Chaque objet reste donc naturel dans sa géométrie et son volume, mais surtout unique, comme nous le sommes tous malgré nos ressemblances.
C’est à partir de l’année 2000, que je ressens le besoin de garder un lien concret de ces lieux magiques traversés au hasard de mes randonnées.
Ma perception et mon sens de l’observation, aiguisés au fil des années, me permettent de découvrir des excroissances particulières aux arbres.
Elles sont souvent la conséquence d’une réaction due à une blessure ou à une gêne parasitaire.
C’est ainsi que je me mets à "cueillir" les premières "boules" qui se développent sur les troncs ou sur les branches.
Excepté une vingtaine d’entre elles, toutes ces pièces proviennent d’une même région, d’environ 100-150 kilomètres carrés dans le Jura Vaudois (Suisse), que j'ai parcouru dans tous les sens jusqu'en 2006.
Prélevées à la main, elles sont toujours accessibles à ma hauteur.
J’en ai accumulé plusieurs centaines. Leur taille moyenne va de 0.5cm à 20cm de "diamètre".
Ces trésors s’offrent à l’état brut.
L’envie de les mettre en valeur s’impose et devient une évidence.
Ce travail révèle des textures et des formes, parfois étonnantes, qui se cachent sous les manteaux d’écorce, les impuretés et les pourritures dont je les dépouille. Leur forme initiale est ainsi toujours préservée.
Chaque objet reste donc naturel dans sa géométrie et son volume, mais surtout unique, comme nous le sommes tous malgré nos ressemblances.
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